Vous avez décidé d’arrêter de fumer ? C’est une très bonne nouvelle. Mais vous êtes peut-être anxieux à l’idée de ressentir un manque et de ne pas y arriver. Pas d’inquiétude, Il existe aujourd’hui de nombreux moyens pouvant vous aider à arrêter de fumer.

Faisons ensemble un petit tour d’horizon des deux grandes solutions qui s’offrent à vous : les substituts nicotiniques, et bien sûr, la cigarette électronique

Avant toute chose, et parce que ce qui va sans le dire va mieux en le disant, vous êtes ici sur le blog d’une équipe de passionnés de vape. Nous sommes tous d’anciens fumeurs ayant arrêté grâce à la cigarette électronique, et fabriquons des e-liquides PARCE QUE nous pensons que la vape est très certainement la meilleure solution pour aider les fumeurs à décrocher de la cigarette. Si nous pensions que les patchs ou autres étaient LA meilleure solution pour sauver des vies, nous fabriquerions cela à la place :-D 

Comme toujours sur internet, il faut garder votre libre arbitre et ne pas prendre ce que vous lisez pour parole d'évangile. 

Ici nous vous donnons notre avis, mais cela ne vous dispense évidemment pas d’en parler à votre médecin, de faire appel à un tabacologue, ou au minimum d’y réfléchir par vous-même.

Les substituts nicotiniques VS le Tabac :

L'intérêt principal d’un substitut nicotinique est de vous permettre de vous sevrer progressivement de la cigarette en vous proposant des moyens pour compenser le manque de nicotine lors de l’arrêt du tabac. 

1. Accoutumance et Dépendance

La nicotine dispose de ses propres récepteurs dans le cerveau, les récepteurs nicotiniques, et joue un rôle sur plusieurs ensembles de réseaux neuronaux appelés circuit de la récompense

La nicotine vient se poser sur ces récepteurs, qui à leur tour produisent une réaction de plaisir dans le cerveau, et c’est cela qui vous pousse à répéter l’action. Lorsque vous fumez une cigarette industrielle, différents produits (généralement nocifs) ajoutés à la nicotine vont intervenir pour accélérer son chemin vers les récepteurs nicotiniques et le circuit de la récompense, afin qu’elle arrive en moins de 10 secondes dans le cerveau (c’est ce qu’on appelle “l’effet flash”). 

S’il est si difficile d'arrêter sans aide, c’est parce que la cigarette génère une dépendance complexe, qui se décompose sous 3 formes : 

- Dépendance comportementale : Le fumeur va développer cette tendance au fil de la prise d'habitudes. Fumer sa cigarette avec son café, le matin en arrivant au bureau, la cigarette après les repas, à l’apéro, ou encore durant un moment convivial avec ses proches. 

- Dépendance psychologique : La nicotine est associée au plaisir, qui se transforme en un objet anti-stress ou encore un stimulant. Cette phase de dépendance apparaît dès que la consommation devient régulière.

- Dépendance physique : La dépendance physique quant à elle, est associée à la sensation de manque : angoisses, troubles du sommeil ou encore difficultés de concentration. Cette dépendance survient plus régulièrement durant une consommation de longue date. 

Alors que la nicotine est désignée comme la principale substance responsable de la dépendance au tabac, l’addiction aux cigarettes résulte également des caractéristiques non-nicotiniques du tabac et de la fumée.

Depuis des années, plusieurs travaux scientifiques ont mis en évidence l’ajout de différentes substance chimiques en quantités variables aux cigarettes pour en augmenter le potentiel addictif, accélérer l’assimilation de la nicotine, et diverses autres manières de “séduire” le cerveau. Les industriels du tabac, lors de la conception des cigarettes, font tout pour  favoriser une dépendance plus rapide et transformer le tabac en une expérience agréable, et toujours plus addictive

- Le Menthol : Utilisé en petite quantité même dans les cigarettes “normales” non-mentholées, il provoque une anesthésie locale, une réduction de l’irritation des voies aériennes (cela permet d’avoir moins mal à la gorge quand on fume). Elle est considérée comme substance complémentaire de la nicotine. En effet elle permet aussi de diminuer le contenu de nicotine sans pour autant diminuer son pouvoir addictogène. 

- Le Sucre : Les sucres ajoutés permettent d’adoucir le mauvais goût du tabac ce qui rend le goût du tabac plus “savoureux” et ainsi renforce la dépendance. Selon une étude réalisée par 60 millions de consommateurs, le sucre inciterait les jeunes et les femmes à fumer (“cigarettes bonbons”) 

- La Réglisse : Une des substances de la réglisse (La glycyrrhizine) aurait un effet bronchodilatateur qui faciliterait l'inhalation de la fumée et donc la rapidité d’ingestion de la nicotine. 

- L'Ammoniaque : L’ammoniaque est présente dans les cigarettes depuis les années 60. Elle renforce la dépendance par une absorption rapide de la nicotine (et il va sans dire que c’est officiellement un poison).

À savoir : La nicotine en elle-même, utilisée dans les cigarettes tout comme dans les substituts, n’est pas directement responsable des maladies causées par le tabagisme. Ce sont les 4000 autres substances ajoutées aux cigarettes industrielles, produites lors de la combustion et que l’on retrouve dans la fumée (goudron, monoxydes de carbone, ...) qui le sont et peuvent provoquer des cancers, des maladies cardiovasculaires… etc.

2- Quels différents types de substituts nicotiniques ?

Il existe 4 grandes catégories de substituts nicotiniques : les patchs, les gommes à mâcher, les pastilles et les inhalateurs.

Les patchs :

Les patchs servent à administrer une dose de nicotine directement à travers la peau, durant une période bien déterminée. Généralement les patchs diffusent la nicotine tout au long de la journée (16 heures), sans que vous ayez à y penser. Ils vous permettront de réduire les symptômes de manque.

Inconvénients : Les patchs peuvent être mal supportés au niveau cutané (irritations, brûlures…). L’exposition à la chaleur peut augmenter la libération de la nicotine : bains chauds, soleil, sport…). 

L’ex fumeur doit oublier toute gestuelle, ce qui entraîne en plus d’un manque physique, un manque comportemental (on doit renoncer à l’habitude gestuelle) 

Les gommes à mâcher :

Les gommes à mâcher sont administrées par voie orale, elles font parties des formes orales à diffusion rapide. Les doses de nicotine administrées (2 mg et 4 mg) permettent de réduire rapidement les symptômes de sevrage (anxiétédéprime…), jusqu’à ce que le consommateur se sente capable de s’arrêter complètement. 

Inconvénients 

- Il faut mâcher très lentement : une mastication trop rapide entraîne une libération massive de la nicotine et peut provoquer des effets indésirables (hoquet, douleurs gastriques, maux de tête, perturbation du sommeil). 

- Il faut mâcher en respectant des pauses pour libérer la nicotine de manière progressive. 

- Il ne faut pas mâcher sur la même zone au risque de sentir des picotements sur les gencives ou sur la langue, irritation due à la nicotine.

Les pastilles :

Les pastilles sont recommandés pour les fumeurs peu dépendants à la nicotine. Comme les gommes, leur action est rapide. Grâce aux effets de la nicotine, l’envie de fumer s’estompe. Comme pour les gommes à mâcher, ce sont des substituts qui stimulent votre bouche et, à ce titre, agissent au même endroit que la cigarette. 

Inconvénients : Outre le fait que leur goût n’est pas très agréable,  ces pastilles, à force de les suçoter, peuvent provoquer des aphtes ou des brûlures mais aussi des vertiges, des céphalées et des insomnies. Ces derniers symptômes peuvent également être dus au sevrage tabagique. 

De plus la sensation est rapide et passagère, et il est difficile de s’auto-raisonner et de limiter sa consommation. 

Les inhalateurs :

Afin de compenser la sensation de manque, l’inhalateur libère de la nicotine dans le sang de manière progressive. La composition est fixée en fonction des besoins en nicotine nécessaires pour réduire les symptômes de sevrage. Il permet d’agir également légèrement sur la gestuelle (le fait de porter un objet à la bouche). 

Inconvénients : la nicotine agit beaucoup plus lentement que lorsque l’on fume une cigarette. Le consommateur doit donc patienter entre chaque bouffée. Comme les autres substituts, vous pouvez ressentir des symptômes tels que des maux de tête, nausées, irritations de la gorge… 

Les Substituts nicotiniques VS Cigarette électronique :

Aujourd’hui la cigarette électronique a su prendre place parmi les substituts nicotiniques. Le nombre de vapoteurs en France est estimé à 3 millions.

Le premier avantage de la cigarette électronique, vis à vis des autres substituts nicotiniques (patch, gums, inhalateur…), est d’abord une gestuelle voisine de celle d’une cigarette traditionnelle. Le fait de porter la cigarette électronique à votre bouche, d’exhaler de la vapeur et de la garder en main précieusement peut déjà vous procurer un sentiment d'apaisement identique à celui de la cigarette et peut vous aider à abandonner, progressivement, l’envie de fumer.

La présence des arômes et des saveurs, une fois que le fumeur a trouvé ce qui lui convient le mieux, rendent moins attractif le gout de brulé des cigarettes.

Selon une étude britannique publiée dans "Le New England Journal of Medicine"  le 14 février 2019, l’usage de la cigarette électronique serait presque deux fois plus efficace que les substituts à la nicotine sur du court terme, et bien plus encore à long terme.

En effet les chercheurs ont suivi pendant 4 semaines 886 fumeurs. Il les ont répartis en 2 groupes : l’un a été traité par la cigarette électronique et le deuxième avec des substituts nicotiniques. Les résultats se sont révélés très concluants. En effet, 18% des participants ont réussi à arrêter de fumer en utilisant la cigarette électronique contre 9,9% des participants ayant utilisés les substituts à la nicotine. Parmi ceux du premier groupe (les vapoteurs) qui n'ont pas réussi à arrêter totalement, leur consommation a toutefois été divisée par deux. 

Un an après cette étude, c’est là que l’écart se creuse : 80% des participants du groupe cigarette électronique ont conservé la vape, contre seulement 9% des personnes du deuxième groupe qui ont gardé les substituts

Un an après également, les vapoteurs ont signalé une réduction significative de leur toux et de la production de mucosités. 

Martin Dockrell, responsable du programme de la lutte antitabac, "Public Health England", a déclaré : 

"Cette étude historique montre que passer à une cigarette électronique peut être l'un des moyens les plus efficaces d'arrêter de fumer, en particulier lorsqu'il est combiné avec un soutien en face à face. Les services d’aide aux fumeurs devraient accueillir les fumeurs qui souhaitent arrêter de fumer à l'aide d'une cigarette électronique.”

En résumé, la cigarette électronique fait partie intégrante des outils d’aide à la réduction ou à l'arrêt complet du tabac, et ses avantages sont nombreux : 

- Gestuelle identique à une cigarette 

- Adaptation du taux de nicotine selon votre consommation (0,3,6,12,16,18, et 20mg) 

- Large choix de matériels et d’arômes

- La dépendance à la nicotine simple est nettement plus faible que le tabac industriel

- Au minimum 2x plus efficace que les autres substituts

Par ailleurs, vous pourrez aussi ressentir quelques effets néfastes liés au sevrage tabagique tels que des maux de têteirritation de la gorge, nausées dans les cas les plus extrêmes. Il ne faut pas s'inquiéter. Si besoin, on réduit la concentration en nicotine de son liquide, ou on réduit sa consommation, et quoi qu’il en soit, l’organisme a besoin d’un peu de temps pour s’habituer à ce gros changement au métabolisme.  

Certaines personnes présentent une intolérance à l’une des composantes des e-liquides : Le Propylène Glycol. Il est présent dans l’industrie alimentaire, pharmaceutique, cosmétique, et l'intolérance est liée au fait que c’est très largement utilisé dans beaucoup de produits de nos modes de vie modernes, c’est cette augmentation de l’exposition ces dernières années qui crée les phénomènes d'intolérance.

Mais tout problème à sa solution : Le Végétol est un produit naturel pouvant être utilisé en remplacement du PG. 

Pour conclure, le sevrage du tabac n’est pas évident, surtout si vous êtes fortement dépendant. Tous les substituts présentés ici peuvent vraiment vous aider à arrêter mais nous vous conseillons fortement d’être accompagné de votre médecin pour définir le substitut le plus efficace selon votre consommation de tabac et lui faire part des effets indésirables s’il y a lieu. 

Certaines autres solutions de types alternatives que nous laissons à votre appréciation personnelle, peuvent aussi être envisagées, comme par exemple l'acupuncture ou l’hypnothérapie

Notre petit mot de fin : Si la cigarette électronique est pour vous le substitut le plus adéquat ou le plus intéressant lors de l'arrêt du tabac, nous vous recommandons de faire appel aux conseils d’un vapoteur passionné, et de trouver une boutique où le vendeur connaît bien les produits, et saura vous conseiller sur le matériel et les liquides les mieux adaptés à vos besoins, et vous accompagner. Cela augmentera considérablement vos chances de succès..

À bientôt !